
L’éclat du monde en fragments
Il y a chez Fanni Mayer une façon rare de capter le monde : non pas tel qu’il est, mais tel qu’il nous traverse.
Globe-trotteuse du regard, elle transforme ses souvenirs en œuvres vibrantes. Élevée entre la Belgique et l’Allemagne, nourrie d’art par un père peintre et collectionneur, Fanni s’imprègne très tôt d’une culture multiple, d’un imaginaire aux mille frontières.
Après avoir exploré la planète, elle revient à l’essentiel : créer. Depuis 2018, portée par une urgence intérieure, elle compose des œuvres mêlant collage, art numérique, photographie, peinture acrylique et résine. Ses tableaux sont autant de patchworks sensibles, d’univers hybrides où les icônes pop croisent la douceur du vintage, où la couleur explose sans jamais crier.
Chaque œuvre de Fanni Mayer est une fenêtre vers l’ailleurs, un carrefour entre nostalgie et modernité. On y devine une émotion, un souvenir, parfois un clin d’œil : tout semble à la fois familier et mystérieux, comme un rêve qu’on aurait presque oublié.
Son art est libre, intuitif, profondément humain. Il parle à ceux qui aiment les mélanges, les voyages, les histoires qu’on devine sous les couches de matière. À ceux qui pensent que l’art est là pour rassembler les morceaux du monde et leur donner un nouveau souffle.





